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 Time to work [Mily-Rose & Joshua]

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Joshua N. Richmond
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Joshua N. Richmond
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MessageSujet: Time to work [Mily-Rose & Joshua]   Time to work [Mily-Rose & Joshua] EmptyMar 10 Déc - 12:10

Time to work ▲ Mily-Rose & Joshua ▲ Classroom ▲ The first time we met…
A boy and a girl

Je crayonnais, bien que l’année venait de commencer la marche de mon calepin, sur lequel je prenais des notes des cours théoriques, était déjà noir. Je n’avais cessé de gribouiller des formes, toujours aussi atypiques les unes que les autres mais que voulez-vous c’est ce qui m’a permis d’entrer dans cette école… Le prof venait d’entrer dans la salle et je n’avais pas levé mon nez de mon carnet, du moins jusqu’à ce qu’il nous explique en quoi aller consister nos travaux cette année… et il y avait de quoi attirer l’attention. Notre prof nous dit alors que l’on allait, nous une classe de quatrième année, être mélangé avec des premières années pour monter un projet de groupe mêlant nos deux talents. A l’écoute de cette explication je levais lentement la tête de mes dessins. Je n’ai jamais vraiment été un grand fan des travaux de groupe…. Préférant largement me la jouer solo je ne m’entends qu’avec très peu de monde, je ne cherche jamais à faire la connaissance de qui que ce soit. J’espérais seulement que l’on pourrait choisir nous-même nos partenaires, car, sachant décrypter les autres je me serais sûrement trouvé quelqu’un ayant la même mentalité que moi… Mais tandis que je pensais à cela je me rendis compte que le monde avait vraiment une dent contre moi à ce jour. En effet, le prof reprit la parole avec un petit sourire :

« Les groupes sont déjà formés, ramassez vos affaires on descend dans la salle des nouveaux pour la suite des explications. »

S’en suivit un brouhaha, des raclements de pieds de chaise, des blablatages et autre. Je ramassais moi aussi mes affaires, gardant mon crayon à papier et mon calepin en main, jetant négligemment mon sac sur mon épaule avant de suivre les autres membres de ma classe. Quelques minutes après on arrivait enfin dans la salle des newbies, eux avaient l’air plus excités que nous, après tout ils avaient l’occasion de travailler avec des vétérans, c’était plus qu’en leur faveur ! Je m’adossais à un mur ne cherchant même pas à regarder les nouveaux, n’ayant qu’une envie, qu’on en finisse et que je puisse aller m’en griller une pour penser à autre chose. Les profs, après avoir échangé quelques mots nous expliquèrent un peu plus la chose :

« Bon, nous avons formé des groupes de deux, les premières années sont spécialisés dans la chanson, les quatrièmes dans l’art visuel. Le but de votre travail de groupe et de monter un ou plusieurs projets en fonction de votre inspiration en n’usant que vos propres ressources. Vous aurez ce créneau horaire pour travailler ensemble mais sachez qu’il sera loin d’être suffisant ! En fonction de vos travaux et de l’effort que vous aurez fait pour ce travail de groupe , à cet instant j’eus l’impression que mon prof me fusillait du regard pour me faire comprendre ce qu’il attendait de moi, nous vous noterons et cette note représentera un pourcentage important pour votre année. Bien sûr nous sommes là pour répondre à vos questions. Maintenant les groupes ! »

Les noms défilaient, je reconnaissais ceux des quatrièmes années pour les côtoyer depuis un moment mais en rien ceux des premières années. Je me remis à mes dessins, regardant la classe se vider, chaque groupe sortant de la salle pour aller se trouver un coin tranquille et mettre en place leur projet. Puis ce fut finalement mon tour :

« Joshua Richmond et Mily-Rose O’Donoghue. »

Je relevais la tête pour voir une jeune fille brune se lever et avancer vers les profs. Je décidais enfin de me redresser et de la rejoindre, lui adressant un simple signe de tête, attrapant le polycopié que tendait mon prof, polycopié servant de rappel des consignes, prof qui me regardait d’un air grave pour que je fasse un effort de sociabilisation. Il me connaît il sait que ça va être difficile. Alors je sortais de la salle, sachant que la fille me suivrait sûrement. Une fois sorti je lui proposais, histoire d’enfin pouvoir sortir :

« Si tu veux on peut aller bosser dehors, il fait beau autant en profiter, puis ça aidera peut-être l’inspiration… »

Je parlais d’un ton neutre, pour beaucoup ce ton était nonchalant et froid, j’en savais rien j’avais l’impression de toujours parler de cette manière… Sans trop attendre sa réponse je repris ma route, connaissant le bâtiment par cœur on arriva quelques minutes plus tard sur les toits, à cette heure il n’y avait personne qui y traînait c’est pour ça que j’adorais m’y installer pour être tranquille. Il faisait bon et alors j’entrepris de me poser par terre, jetant mon sac à mes côtés sortant mon paquet pour voir que la jeune fille m’avait bel et bien suivi, je l’invitais à s’asseoir elle aussi, après tout on allait pas se mettre à travailler de suite, autant voir si l’on était sur la même longueur d’onde avant d’aller plus loin car si tel n’était pas le cas alors on ne parviendrait pas à s’entendre sur quelque projet que ce soit.

« Au fait c’est quoi déjà ton prénom ? Moi c’est Joshua. »

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Mily-Rose O'Donoghue
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MessageSujet: Re: Time to work [Mily-Rose & Joshua]   Time to work [Mily-Rose & Joshua] EmptyDim 5 Jan - 16:34

À lire:


Mily-Rose+ Joshua × Time to work

C’était ma première année à l’académie et je savais bien que mon frère était enseignant là-bas. Par contre, je voulais être remarquée par mon talent et pas parce que je suis la sœur de…. C’était important pour moi. J’avais imprimé mon horaire pour avoir les numéros des locaux que je fréquenterais pendant toute l’année scolaire. Sur cet horaire, il y avait aussi, les noms de mes professeurs. Tel ne fut pas ma surprise de voir le prénom de mon frère sur celui-ci. Je savais que cela n’allait pas être facile, car il allait probablement être plus dur envers moi qu’avec n’importe qui d’autre. Il savait de quoi j’étais capable et il allait aussi s’en servir contre moi… en me disant des trucs : « je sais que tu peux faire mieux, je te connais tu chantes mieux que ça, etc…) Je me préparai un toast et le fourrai dans ma bouche avant de prendre mes clés, mes cahiers et mon sac. Eh oui, je ne mettais pas mes cahiers dans mon sac, au cas où : si des paroles ou si des mélodies me venaient en tête. J’écrivais toujours. À tous moments de la journée, je sortais mes cahiers lignés, un avec des portées et l’autre avec des lignes bien normales. Comme ça, je n’oubliais rien même si c’était moche. Je sortis de la résidence et me dirigeai vers ma première classe, celle de mon frère.

J’avais fait en sorte de ne pas arriver la première en classe, mais pas la dernière non plus. Je pris place à côté d’un garçon à grandes lunettes rondes et à chemise carottée bleue. Bien que je ne me fiais que très rarement au physique des personnes, on m’avait toujours dit que pour faire du showbiz, il fallait que Dieu nous ait donné un joli minois et le don du talent artistique. Je fis signe à mon frère d’un sourire et déposai sur mon bureau un cahier canada Jaune sur lequel j’écrivis mon prénom et composition 2014. Je n’écoutais pas vraiment ce qu’il disait, car j’écrivais des paroles de chanson en anglais. On ne doit pas interrompre un artiste en création, mais ça mon frère n’en pris pas compte et dis mon nom fort devant la classe. Je relevai la tête en sursaut et dit d’une voix pressée et maladroite :

« Oui Nik, eu… M. O’Donoghue? »

Je me sentis rougir et il me demanda ce qu’il venait de dire comme instruction pour le projet principal de notre année d’étude. Bien que je fusse distraite, les informations étaient bel et bien parvenues à mon cerveau. Alors je pris une voix assurées agrémentée d’un sourire pour le narguer un peu. Une sœur pouvait bien se le permettre…

« Nous allons être jumelé avec un élève de quatrième année en art visuel, afin de mener à terme un projet avec les moyens auxquels nous avons accès. Ce projet vaut pour la majorité de notre note de cours et nous serons évalués sur notre implication et sur le résultat final. J’ai bien résumé Monsieur? »

Je n’étais pas arrogante juste un peu… disons arrogante oui. Mais c’était mon frère… et je savais que je devais essayer de faire la différence entre l’école et la famille, mais c’était difficile quand on n’avait jamais fait ça.  Il nous avait dit ensuite, entre le rire de mes comparses que les quatrième années arriveraient sous peu et que… brisant les idéaux des étudiants, que les équipes étaient déjà formées. Et oui… j’allais devoir travailler avec quelqu’un que je ne connaissais pas. Pas que j’étais particulièrement douée pour me lier avec les autres, mais ce n’était pas non plus une difficulté. Quand ceux-ci arrivèrent, je relevai la tête et je les scrutai un par un. Connaissant mon frère qui voulait que je me sociabilise et que peut-être j’aille une vie amoureuse, il aurait fait en sorte de me mettre avec un garçon. Il y en avait un dans la classe qui m’interpellait. Il était mystérieux, distant, mais à la fois intéressé. Il m’avait l’air passionné par son domaine. Il m’intriguait, pourquoi avait-il l’air aussi seul, sans vraiment l’être réellement? Serais-je avec lui pour le projet? Les noms défilèrent et il restait de moins en moins de personne dans la classe. Je soupirai d’attente et enfin mon nom sorti…

« Joshua Richmond et Mily-Rose O’Donoghue. »

Était-ce lui? Et je me dirigeai vers le jeune homme blond mystérieux qui avait capté mon attention dès le début. Mon frère m’arrêta et me donna une petite tape sur l’épaule en me chuchotant :

« Bonne chance Mily, je sais que tu peux le faire. »

Le jeune homme me fit un signe de tête et je le suivi. Nous restâmes en silence et c’était étrange. Je le suivais sans rien dire. Et puis il me proposa qu’on aille dehors, car il faisait beau et que cela pourrait nous aider à nous inspirer. Je lui souris et lui dis simplement le mot d’accord. Nous débouchâmes ensuite sur le toit et là, j’étais un peu inquiète :

« Tu es certain qu’on a le droit d’être ici? »

Puis il alla s’asseoir sur le sol en lâchant son cartable. Il m’invita à le joindre, alors je m’assis également en mettant les jambes sur le côté, car j’étais en petite robe d’été. Je le regardais en le dévisageant un tout petit peu vraiment intriguée par sa personne. Cependant, il avait oublié mon prénom et me le demanda du coup.

« Moi c’est Mily-Rose, mais appelle moi Mily, c’est plus simple. C’est joli Joshua, il n’y en a pas beaucoup dans mon pays. »

Mais qu’est-ce que je venais de dire, je me sentis rougir après avoir dit ma phrase. Bon et si on se mettait au travail. D’une voix pressée, je dis :

« Alors, le professeur a dit qu’il faudra travailler en dehors du cours, alors si on commençait maintenant? On devrait faire quelque chose d’originale… J’avais pensé faire peut-être un vidéoclip sur une de mes compositions entièrement en dessin ou le médium que tu voudras. Enfin c’est une idée… »

Non mais qu’est-ce que je faisais… Comme si je n’avais jamais rencontré de gars dans ma vie… Bon c’était vrai, mais je devais me relaxer et arrêter de rougir, car j’avais vraiment l’air ridicule et enfantine.  Je ne voulais pas ça.

« Je suis désolée, prenons notre temps… »
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Dernière édition par Mily-Rose O'Donoghue le Ven 17 Jan - 8:21, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Time to work [Mily-Rose & Joshua]   Time to work [Mily-Rose & Joshua] EmptyDim 12 Jan - 3:37

Time to work ▲ Mily-Rose & Joshua ▲ Classroom ▲ The first time we met…
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Les travaux de groupe n’avaient jamais été mon fort, notamment lorsque je me trouvais être mis en binôme avec quelqu’un que je ne connaissais pas ou qui ne me correspondait pas. Voilà pourquoi la plupart du temps je faisais en sorte de me mettre seul ou du moins avec quelqu’un que je connaissais un minimum pour savoir que l’on ferait du bon travail. Je n’avais jamais été du genre à me plaindre ou à être aux côtés de mes camarades de classe lorsqu’il fallait faire preuve de son mécontentement aux profs. Les seules fois où je me permettais de prendre la parole face aux profs c’était lorsque quelque chose me gênait réellement ou me mettait hors de moi, et ça tout le monde le savait que si je prenais la parole alors c’est qu’il y avait un réel problème entre ce que proposait le prof et nous. Mais aujourd’hui je ne disais rien. Bien sûr que ça me saoulait aussi de devoir bosser avec des premières années, non pas parce qu’ils sont nouveaux et la plupart du temps trop sûr d’eux et donc hautain, ce qui me saoulait le plus c’était de devoir bosser avec une personne que je ne connaissais pour le coup vraiment pas du tout… Et surtout qu’il allait falloir que j’agisse comme le quatrième année que je suis et prendre le nouveau ou la nouvelle sous mon aile. Chose à laquelle je n’étais pas doué, mais vraiment pas du tout… Lorsque le prof dit d’un air satisfait que les groupes étaient déjà fait c’était réellement le summum et je descendais ensuite en suivant mon groupe sans émettre le moindre mot, me demandant ce qu’allait bien pouvoir donner ce projet…

Mes craintes ne furent pas des moindres en arrivant dans la salle des premières années, le prof qu’ils avaient je le connaissais pour l’avoir déjà eu en cours et j’espérais au moins que lui et mon propre prof me connaissait suffisamment pour ne pas me mettre avec n’importe qui. Oui j’avais déjà eu des camarades qui s’étaient plaint de moi dans d’autres projets. C’est pas de ma faute si on n’avait pas les mêmes méthodes de travail et encore moins la même mentalité.
Quoiqu’il en soit, aujourd’hui je n’avais pas mon mot à dire. Tant pis, qu’il en soit ainsi, j’aviserais en fonction de celui ou celle qui me serait assigné. Le temps que les profs faisait l’appel et que la salle se vidait je me replongeais dans mes dessins, oui regarder avec qui était les gens de mon groupe n’était pas ma préoccupation première, je ne relevais mon nez de ma feuille que lorsqu’on appelait mon prénom. On se rejoignait devant les profs qui agissait comme des parents j’avais l’impression. C’est vrai, le mien me regardait d’un air dur pour me faire comprendre qu’il fallait que j’essaie de me montrer un minimum sympathique envers la première année, le second, O’Donoghue, chuchotait quelque chose à l’oreille de la première année. Je ne compris pas sur le coup et mis quelques secondes à capter. Bien que je n’ai pas retenu son prénom, son nom résonnait encore et était similaire à celui du prof, O’Donoghue… Ils étaient donc de la même famille, la veinarde c’était pas toujours donné d’être dans une telle situation...

Je n’étais pas un pro au niveau du social, et on n’échange que quelques mots avant de se retrouver dehors, sur le toit du bâtiment. J’eus un petit sourire lorsqu’elle demanda si l’on avait réellement le droit d’être ici. Oui, c’était bien une première année et je lui adressais un premier sourire amusé remarquant son air légèrement inquiet puis je lui dis afin de la rassurer :

« Ne t’en fais pas qu’on est le droit ou non à cette heure il n’y a jamais personne. »

C’est vrai qu’on n’y avait pas forcément le droit, mais ce n’était qu’ici qu’on était réellement au calme, et ce n’était qu’ici que je parvenais à trouver l’inspiration lors de mes travaux de groupes… On s’installait donc se dévisageant un instant. Elle était plutôt jolie, même très… Mais ma première boulette fut de lui redemander son prénom. Je n’avais pas accordé beaucoup d’attention à ce qu’il s’était passé dans la classe et donc son prénom ne me revenait plus… J’espérais seulement qu’elle n’allait pas prendre sa contre elle, ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait. Elle me redit son prénom et notamment que je pouvais me contenter de Mily, ce n’était pas plus mal comme ça je m’en souviendrais plus facilement. Elle par contre avait bien retenu le mien et alla même dire qu’il n’y en avait pas beaucoup dans son pays. J’aurais pu lui demander d’où elle venait. Oui j’aurais pu mais bizarrement la question ne venait pas. Pourtant c’est ce que toute personne normale aurait fait alors pourquoi pas moi ? Et bien tout simplement parce que je ne suis pas quelqu’un de normal mais alors loin, très loin de là. Je me contentais d’opiner silencieusement, c’était mal barré… A croire que je n’allais pas m’en sortir aujourd’hui, la pauvre elle devait regretter le choix des profs.

Je lui jetais un coup d’œil et vu qu’elle rougissait, elle n’était pas à l’aise ça se voyait. En même temps ça devait être intimidant de travailler avec un quatrième année et surtout avec un mec. Elle avait l’air du genre timide et calme, gentille, ce n’était pas vraiment mon cas alors je ne pouvais que comprendre sa gêne, j’en étais même désolé mais n’étant pas du genre à consoler autrui je ne dis rien. Préférant passer à autre chose pour qu’elle ne soit plus gênée, c’était mieux pour elle. Elle se mis ensuite à débiter très rapidement ce qu’on devait faire, ses idées, c’était le résultat de son stress et je ne pus m’empêcher de pouffer un peu avant de lui dire gentiment :

« Doucement, on a le temps, Mily. »

Puis je pris mon calepin dans lequel j’avais calé la feuille d’évaluation, je la relis rapidement pour voir si les profs y avaient glissés quelques conditions supplémentaires ou des pièges, leur spécialité quoi. Je repris alors la parole en fixant la première année :

« Oui je pense qu’il faut qu’on commence maintenant, déjà qu’on fasse un brouillon de notre projet. Si on parvient déjà à faire ça aujourd’hui on aura bien avancé. Après comme l’a dit le prof faudra qu’on se voit en dehors des heures de classes… ça t’embêtera de me laisser ton numéro et mail pour qu’on se tienne au courant ? »
Ce ne fut qu’après l’avoir dit que je me dis que cela aurait pu de nouveau la gêner… Mais il le fallait bien, après tout maintenant on bossait ensemble, il m’arrivait souvent d’avoir des idées tard ou alors s’en prêter garde, avoir son numéro et mail me permettrait de lui en faire part le plus rapidement possible, ce n’était pas plus mal. Puis c’était beaucoup plus simple pour se donner rendez-vous pour bosser. Je décidais alors de noter sur un bout de papier déchiré de mon calepin mon propre numéro et mon adresse, au moins comme ça elle ne faisait pas le premier pas, ça la mettrait peut-être un peu plus en confiance. C’était bien la première fois que je me prenais autant la tête à réfléchir à ce que penserait celle avec qui je bossais… Je fixais un peu Mily… Pourtant elle n’avait rien de particulier… Elle était jolie certes et semblait très gentille, mais avait un je ne sais quoi qui faisait que j’étais un peu plus patient. Elle avait de la chance c’était pas du tout donné de ma part…

Je me secouais alors et me raclant la gorge pour me redonner contenance je notais son idée :

« Oui je pense que c’est ce qu’ils attendent le plus de nous avec ce type de projet. Après je pourrais même essayer de te dessiner toi comme ça il y aurait encore plus de lien… »

Je commençais à noter ce qui me venait à l’esprit, ce à quoi les profs pourraient s’attendre, ma feuille devenait un vrai champ de bataille, incompréhensible pour autrui et pourtant moi je savais m’y retrouver à merveille. Quelques minutes plus tard après avoir écrit ce qu’il me passait à l’esprit je me redressais pour jeter un nouveau coup d’œil à Mily. Puis je sortis une cigarette et lui demanda avant de l’allumer :

« Euh… ça ne te dérange pas si je fumes ? Désolé c’est ma mauvaise habitude… »

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Mily-Rose O'Donoghue
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MessageSujet: Re: Time to work [Mily-Rose & Joshua]   Time to work [Mily-Rose & Joshua] EmptyVen 17 Jan - 8:23



Mily-Rose+ Joshua × Time to work

Je n’étais vraiment pas dans mon élément, d’une part, je me retrouvais avec un quatrième année de sexe masculin et d’autre part, je devais essayer de mélanger dessin et musique. Cela allait être une tâche ardue. Je sentis mon stress monter en flèche et j’avais débité des idées à une vitesse folle qui n’avait fait que m’embarrasser.  De plus, je devais avouer qu’il n’était pas si mal, ce qui n’aidait pas la cause du stress.  En ce moment, je détestais mon frère pour son choix de coéquipier, ça aurait été beaucoup plus simple s’il m’avait choisi une partenaire. Mettre sa petite sœur qui n’a jamais connue l’amour avec un quatrième année c’était de la folie. Je me perdis dans mes pensées me disant intérieurement à quel point mon frère avait été idiot. « Mais à quoi tu as pensé Nik, que je serais à l’aise, qu’il n’y aurait aucune gêne, que ce serait l’occasion de rencontrer un garçon? » Joshua me sortit de mes rêves en me disant qu’on avait notre temps. C’était censé m’apaiser, mais ce n’était pas le cas…Je devins un peu plus rouge que d’habitude. Il faisait chaud sur ce toit.

Je n’avais pas réellement pris le temps d’admirer la vue que l’on avait depuis le toit.  Alors, je me relevai et alla sur le bord en ouvrant grand mes yeux. C’était magnifique, on pouvait y voir les longs jardins qui bordaient l’académie, les couleurs vives des fleurs et la ville de Sydney en grande partie. J’étais émerveillée par cette magnificence. Je pris une grande inspiration garnie d’un sourire pendue jusqu’aux oreilles, je respirais la pureté et le bonheur.

« C’est la première fois que je monte ici, je comprends pourquoi tu adores cet endroit. »

Je retournai m’asseoir près de lui en gardant cette légèreté qui émanait de moi. Toute cette nervosité s’était envolée pour laisser place à l’inspiration et au calme.  Nous pouvions enfin commencer ce projet avec aisance, du moins de mon côté. Mais peut-être aussi n’était-ce qu’un masque. Nous allions avoir besoin de tout le temps qui nous serait possible d’avoir, de mon côté pour écrire les paroles et la musique et du sien, dessiner tous les dessins de chaque scène du vidéo. Et puis, le voile se leva… Il voulait mon numéro de téléphone, mais qu’allais-je faire, lui donner comme ça? Habituellement on le donnait qu’après un premier rendez-vous. Je sentis mes joues s’empourprer à nouveau et j’eus un petit rire nerveux. « Allez reprend toi Mily, il est beau, et c’est ton partenaire, il faut bien un moyen de communication. Réponds qu’est-ce que tu attends. » Je tendis la main pour prendre son téléphone et ainsi entrer directement mon numéro. Je tendis mon bras jusqu’à ce qu’il soit bien droit et cliquai sur le bouton appareil photo. Je fis mon plus beau sourire et appuyai sur le bouton à nouveau. Je ramenai le téléphone portable près de moi et lui écrivis.  En lui tendant son téléphone, je frôlai sa main et ce fut une sensation que je n’avais jamais ressentie.  J’avais eu un frisson dans tout mon corps, la chair de poule, mais sans peur.  Il était si mystérieux, qu’il fallait que je perce.  Je pris une voix douce, mais très peu assurée  et lui dit :

«Voilà mon adresse courriel et est-ce que je peux avoir le tien s’il vous plait? Ah pardon, je suis bête, tu me l’as déjà donné… »

« Tu es une idiote Mily. Il va te trouver bête à présent. »

Je rangeai mon téléphone dans mon sac pour ne plus le sortir. Je ne m’en servais pas souvent, ça tuait ma créativité. Une fois que tu commençais à l’utiliser, tu ne pouvais plus t’en passer et j’avais une pièce musicale à écrire. Je pris mes deux cahiers habituels, le premier pour composer les paroles et le deuxième pour transcrire la musique. J’étais complètement dans ma bulle. Je tachais d’ancre bleue les lignes de mon cahier. Je n’arrivais à rien écrire, rien ne me venait en tête. Et puis, il me dit autre chose à faire rougir les jeunes filles.  Me dessiner moi, mais pourquoi? Je n’avais rien de spécial, je n’étais pas certaine de cette idée, mais je n’osai pas le lui dire.  Je pris mon courage à deux mains et essayai de lui avouer :

« Joshua, je ne crois pas que me dessiner soit une bonne idée, je n’ai absolument rien de spécial et notre projet doit sortir du lot.  Je dois prouver à mon frère… pardon, mon professeur que je fonctionne bien sous pression, sous sa pression. »

Je savais bien que nous inclure dans le projet le rendrait beaucoup plus personnel et accessible, mais me dessiner… moi, Mily-Rose, la petite Irlandaise? J’allais être bien trop gênée devant les deux classes pour me montrer sous cet angle.  Mais en même temps, n’était-ce pas le but de ce projet, se dépasser et nous inspirer du travail de l’autre? Je repris mon cahier pour griffonner des paroles de chansons.  

« Do you remember my biggest fear,
How much I was scared about my life.
You told me you wanted me like your wife
And, my future seems so far but so near. »


Je ne pouvais plus m’arrêter d’écrire, je devais écrire tout ce qui me venait par la tête. En même temps quand on écrit une chanson, c’est une partie de nous qui transparait.  Personne ne m’avait en l’occurrence demandée en mariage, mais c’était une façon imagée de dire que j’avais peur de ce que serait mon avenir. Tout en écrivant, je me rendais compte que j’avais brisé son idée et que jamais il n’avait brisé les miennes alors, je repris la parole pour m’excuser.

« Si tu y tiens vraiment, je veux dire… me dessiner… Tu peux le faire. Je ne t’en empêcherai pas. »

Je détachai mes yeux de mon cahier une fraction de seconde pour y voir son expression. J’eus un petit sourire en coin en l’observant. *Vous savez comme dans les films où la jeune fille lève les yeux de son bouquin et les remet immédiatement dessus et qu’ensuite le garçon fait la même chose jusqu’à ce que les deux se regardent en même temps?*  Je faisais exactement la même chose à exception que je ne savais pas s’il allait embarquer dans mon jeu. C’était notre première rencontre, j’allais un peu trop vite, intimidée par le fait qu’il soit un quatrième année et moi une petite nouvelle.  Je souriais bêtement à chaque fois que je levais mon nez de mes paroles et cela me donnait encore plus d’inspiration.

« Interlude: You took my hand like a fresh breeze.
You blew my mind away like you were the wind.
You gave me the inspiration that I missed
Spring is your second identity,
Spring is you. »

Je ne suis pas du genre à chanter en public ou encore montrer mes compositions à qui que ce soit à part mon frère… Mais j’étais tellement dans le moment présent que j’en avais oublié la présence de Joshua. Je fredonnais un air de musique qui n’existait pas encore, je chantais mes paroles qui étaient fraîchement sorties de mon imagination. Mes deux cahiers devant moi, je passais d’un à l’autre sans arrêt pour tout noter. Il ne fallait surtout pas que j’oublie quelque chose. Cependant, il était difficile pour moi d’entendre le résultat de ce que j’écrivais sans un piano.  Puis, il me sortit de ma bulle en me demandant s’il pouvait fumer. Il disait que c’était sa bête noire. Alors avec un sourire enjoué je lui répondis simplement :

« Non aucun problème! Tu as le droit de faire ce qui te plait »

Je n’aimais pas particulièrement les gens qui fumaient… Même qu’habituellement, je faisais tout pour les éviter.  Il était mon partenaire, il était mignon, alors je ne pouvais pas lui dire que ça me dérangeait. Pendant, qu’il fumait, je me concentrai sur mes paroles. J’aimais mon idée de comparer le printemps au fiancé c’était doux, enjoué et symbolique. Quand le printemps arrive, c’est le retour à l’espoir, des couleurs qui nous avaient tant manquées pendant ces quelques mois. C’était l’épanouissement des fleurs et donc, l’épanouissement des personnes. Je le voyais comme ça. Je chantai mes paroles sur l’air que j’avais composé tout en essayant de modifier et d’y ajouter des nuances.  Je ne me rendais pas compte réellement que je chantais à voix haute et qu’il pouvait m’entendre.

«Oups, pardon, je me suis laissée emporter par cette vague d’inspiration! Si jamais ça te dérange quand tu dessines ou si ça te dérange tout court, dis-le-moi et j’arrêterai. »

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MessageSujet: Re: Time to work [Mily-Rose & Joshua]   Time to work [Mily-Rose & Joshua] EmptyDim 9 Fév - 11:32

Time to work ▲ Mily-Rose & Joshua ▲ Classroom ▲ The first time we met…
A boy and a girl

J’étais loin d’être à l’aise avec cette première année, certes elle était jolie et je suis sûr que Shannon à ma place aurait su gérer sans se faire prier et surtout aurait su mettre la jeune fille en confiance. Car là, c’était loin d’être le cas. Ouais, elle n’avait pas non plus l’air d’être dans son élément et de savoir comment gérer la situation. Voilà qu’on était deux dans le club. Mais je devais prendre sur moi, après tout elle était beaucoup plus jeune, elle devait être super intimidée puis elle avait l’air d’autant moins à l’aise qu’elle se trouvait face à un mec. Et pas l’un des plus ouvert. Ouais, je la plaignais et c’est pour ça que je me dis qu’il faudrait prendre sur moi, après tout j’étais le plus âgé alors la norme voulait que ce soit à moi de faire en sorte que ça passe non ? C’était beaucoup me demandé, ça c’était clair, mais bon faut bien se lancer un jour ou l’autre, surtout pour un travail de groupe.

Elle se levait et je la laissais faire, espérant qu’elle gagnerait de nouveau confiance et serait plus sereine pour travailler avec moi. On avait le temps, il suffisait que l’on se retrouve suffisamment de fois au cours des semaines pour mettre au point notre projet. C’est pourquoi aujourd’hui j’espérais surtout que l’on ferait connaissance et que l’on apprendrait à se faire à la présence l’un de l’autre. Elle prit la parole et me sorti alors de mes pensées. Je tournais mes yeux vers elle pour la voir debout appuyé contre le rebord du toit. J’en profitais pour la détailler un peu plus, elle était vraiment jolie, c’était peu de le dire, et la voir sourire changer encore plus la donne. Je faisais rarement attention aux filles, certes j’en trouvais certaines jolies, voire intéressantes, mais jamais je ne m’étais réellement impliqué envers elles. Shannon espérait le contraire et il n’était pas le seul, mais je me connaissais, je savais que j’étais souvent fiché comme le bizarre de service, celui qui a du mal à accepter qui que ce soit. Je faisais pas non plus en sortes de me détacher de cette image.
Elle se tournait pour retourner s’asseoir à mes côtés et je détournais le regard. Après tout elle aurait sûrement été encore plus gênée si je la fixais… Elle semblait s’être calmée, c’était bien, au moins je n’aurais pas besoin d’essayer de faire quelque chose, oui ça m’arrangeait car je ne savais pas du tout ce que j’aurais dû faire pour l’apaiser. C’était loin d’être quelque chose que je fasse d’ordinaire, donc loin d’être ma tasse de thé.

D’ailleurs ça allait être prouvé, parce que comme si ça me semblait normal je lui demandais son numéro de téléphone et de suite elle redevenait gênée et rougissait. J’avais peut-être fait une erreur. Pour moi ça me semblait normal, ça ne me dérangeait pas, je sais pas, on travaillait ensemble, si on voulait se mettre d’accord pour se voir à telle ou telle heure ou je ne sais quel jour fallait bien qu’on se contacte non ? Alors pourquoi elle réagissait comme ça et rougissait de nouveau ? Je réfléchissais un instant avant de me dire qu’il fallait que j’essaie de me mettre à sa place aussi. Elle était plus jeune que moi et voilà qu’elle se trouvait avec un mec de 4e année qui lui demandait son numéro. C’est vrai qu’il y avait de quoi être gêné… J’avais pas été malin sur ce coup mais au moins maintenant elle savait que je n’étais pas un surdoué des bonnes manières.
La seule chose que je pus faire pour tenter de la mettre à l’aise était de lui donner en premier mon numéro et mail, comme ça si elle ne voulait pas me le donner de suite je lui laissais le soin de me contacter en première. Mais finalement elle me prit mon portable, nota son numéro, son mail et alla même jusqu’à se prendre en photo pour compléter son profil sur mon téléphone. J’eus un sourire amusé lorsqu’elle se prit en photo, je ne m’y étais pas attendu et n’étais pas contre d’avoir sa photo sur mon téléphone.  Elle finit par me le rendre et se perdit en me redemandant mon numéro que je lui avais précédemment donné. J’eus un petit rire pour qu’elle se détende parce que je voyais qu’elle se sentait de nouveau gênée.

« T’inquiète c’est pas grave ça arrive. Merci pour ton numéro promis j’en abuserais pas. »

Je ne sais pas pourquoi j’ajoutais ça. Sûrement pour essayer de la rassurer et qu’elle ne pense pas qu’elle avait donné son numéro à un mec à deux balles désagréable qui allait abuser et lui envoyer des dizaines de messages inutiles ou encore donner son numéro à n’importe qui. C’était très loin d’être mon but. Ce numéro je comptais bien le garder pour moi.  
Je lui parlais de mon idée de la dessiner elle, en fait dans ma tête, comme elle était la chanteuse je me disais en faire la pièce maitresse du clip et la faire évoluer avec sa chanson. Mais elle rougit de nouveau, j’allais finir par m’y habituer à force pensais-je avec un petit sourire discret. J’écoutais ce qu’elle disait, elle n’était pas très partante à l’idée que je la dessine et me donnais ses raisons. J’opinais, c’est sûr que si ça la gênait ça n’allait pas aider. En fait tout dépendait de sa chanson, des paroles, du message. Je la rassurais donc :

« Je te proposais juste une idée, si ça te stress c’est pas la peine, mais si ta chanson est en lien avec quelque chose qui te concerne je trouve ça plus intéressant de t’inclure dans la vidéo, ça donnera plus de sens au clip et à la chanson. Mais c’est une idée, après c’est juste histoire de noter quelques idées avant d’avoir un projet définitif. »

J’essayais de la rassurais en lui disant que l’idée n’était pas définitive mais que je n’allais pas la laisser tomber non plus. Après tout si notre prof était son frère ne serait-il pas fier qu’elle ait vaincu sa timidité ? Enfin ça restait mon point de vue et j’étais pas là pour la morfondre dans ses rougissements alors je laissais l’idée de côté, décidant d’y revenir une prochaine fois. Puis oui, cette idée me plaisait bien parce que j’aurais bien aimé essayer de la dessiner…
Je notais donc l’idée et la vis se pencher à son tour sur son carnet pour gribouiller des paroles, je n’y jetais pas un coup d’œil sachant à quel point il était désagréable que quelqu’un lise par-dessus notre épaule alors que l’on n’a pas fini ce que l’on est en train de créer. Je la laissais donc écrire ses paroles tranquillement quant à moi je gribouillais aussi sur mon carnet. Je faisais en sorte qu’elle ne voit pas ce que je faisais faisant comme si je notais des idées alors que je dessinais son profil sérieux laissant transparaître sa passion. Elle me sorti de mes coups de crayons et ce qu’elle dit me fit sourire. J’ajoutais donc dans un chuchotement :

« ça tombe bien dans ce cas.. »

Je continuais de gribouiller, j’avais déjà fait deux brouillons sur une première feuille et j’étais déjà sur une seconde en train de la dessiner plus en détails. Je sentais qu’elle me jetait des coups d’oeils et j’en réprimais un sourire. Ça ne me dérangeait pas, loin de là, j’en faisais même de même par moment, la détaillant, essayant de percer ses traits pour mieux les dessiner.
Je l’entendais chantonner mais ne disais rien, me contentant d’écouter, bien sûr ce n’était pas à gorge déployée mais du peu que j’entendais je trouvais son chant agréable. Je continuais de dessiner, passant un certain temps sur le visage, souhaitant transcrire au mieux son visage et son expression, la passion que j’y lisais en ce moment même. Sur ma première feuille il m’arrivait de noter des idées qui fusaient dans mon esprit, ou encore de dessiner deux ou trois lieux ou choses que l’on pourrait intégrer au clip. Mais j’aimais surtout reprendre mon dessin de Mily. Elle était sereine maintenant qu’elle était plongée dans son écriture, et n’en étais que plus attrayante. Je ne voulais pas la déranger mais fini par prendre la parole pour lui poser une simple question, beaucoup n’en aurait pas pris la peine, mais elle était chanteuse, il était peut-être pas préférable que je fume trop près d’elle.

Je me décalais donc légèrement pour ne pas lui envoyer ma fumée, me levant et allant m’asseoir sur la barrière du toit un peu plus loin, roulant ma clope et l’allumant je profitais de ce petit instant de pause pour la fixer un peu plus, oui elle aurait été un très bon modèle, elle semblait exprimer beaucoup et ça c’était rare. Elle donnait l’air d’être pure et d’une douceur extrême, ce n’était pas habituellement ce que je transmettais par le biais de mes dessins mais j’aimais aussi m’essayer à de nouvelles choses…

Je continuais de fumer ma clope, j’avais pris avec moi mon calepin pour qu’elle ne voit pas le dessin et surtout pour le continuer. Bien sûr, maintenant j’avais un autre angle de vue, mais sa précédente pause était encrée dans mon crâne et donc je pus continuer mon dessin, assombrir là où les ombres étaient précédentes, illuminer là où il le fallait, affiner le dessin du mieux que mon matériel présent me le permettrait. Je m’arrêtais par moment, soit pour taffer, soit pour jeter un nouveau coup d’œil à Mily.
Elle chantait désormais à voix haute et à ce qu’elle dit ensuite elle ne semblait pas s’en être rendue compte. Je niais d’un signe de tête avant d’ajouter :

« ça ne me dérange pas, tant que ça t’aide y’a pas de soucis. »

J’avais l’habitude d’écouter de la musique, certes pas du genre qu’elle chantait à ce moment précis mais bon, j’allais pas rouspéter. Chacun son style, chacun sa manière de faire. J’étais le plus particulier des 4e années, j’allais pas essayer de faire mon malin en chipotant avec une première année. Puis je me laissais aller à tenter la discussion :

« Au fait Mily, réellement, c’est quoi qui te gêne à l’idée d’être dans le clip ? »

Je savais qu’elle m’avait dit  que je pouvais la dessiner, mais il n’empêchait qu’elle avait de suite réfuter au départ, et je préférais savoir tout de suite si c’était simplement de la timidité. Elle était ici pour devenir chanteuse, cette timidité, il allait falloir qu’elle s’en détache… Pourquoi pas commencer maintenant avec ce travail de groupe ?!
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Art dreams
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MessageSujet: Re: Time to work [Mily-Rose & Joshua]   Time to work [Mily-Rose & Joshua] EmptyDim 6 Avr - 3:10

demain mon cher!
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